Notre participation dans Affaire conclue
Duel sous les projecteurs
Auteur de ce blog, je vais vous raconter comment un matin d’été, je me suis retrouvé devant les caméra d’affaire conclue:
Participer à Affaire conclue, on en rêvait sans trop y croire. Et puis, un jour de juillet, tout s’est enchaîné : casting express, tournage aux aurores, duel sous les caméras avec les figures phares de l’émission. De Lille à Lyon, entre objets rares et enchères serrées, on a vécu une aventure hors du commun. Voici les coulisses de notre passage dans ce programme culte de France 2.

Une proposition inattendue
Tout a commencé un matin d’été. Ma femme, déjà rompue aux castings d’émissions télé, me lance :
— Et si on participait à Affaire conclue ?
Mais pas n’importe laquelle. Un prime-time ! Diffusé à 20h50, avec Sophie Davant, les experts et tout le décor habituel. Le format spécial « duel des brocantes ».
Un casting express
Ni une ni deux, on tourne une courte vidéo de présentation. Deux minutes trente pour convaincre la production. Sourires, passion, bonne humeur : on donne tout.
Quelques jours plus tard, le verdict tombe : on est sélectionnés !
Le concept ? Un couple d’amateurs affronte les stars de l’émission. Caroline Margeridon, Stéphane Vanhandenhoven, Diane Chatelet, Johan Ledoux. Autrement dit, du lourd.
Deux lieux de tournage sont prévus : Le Grand Déballage de Lille et Les Puces du Canal, à Lyon. Deux marchés emblématiques. Deux jours intenses en perspective.
Première étape : Lille
Le jour J, on prend la route pour Lille. L’accueil est chaleureux. Toute l’équipe est là. Même le directeur de Warner, producteur de l’émission, fait le déplacement.
Le soir, on dîne avec l’équipe dans un restaurant branché. Aucune barrière. On se sent à notre place. Intégrés. Portés par l’enthousiasme collectif.
Mais le réveil pique : 4h du matin. La chine n’attend pas.
Sur le terrain, au cœur du Grand Déballage
À peine réveillés, café en main, nous voilà transportés sur le lieu de tournage. L’équipe technique nous encadre. Caméras, micros, maquilleuse : tout est prêt.
On nous explique les règles du premier duel. Deux missions :
- Dénicher un objet à 100 € maximum
- Trouver un luminaire
Top départ. Façon 24 Heures du Mans. On part au pas de course, les yeux en alerte.
Une course contre la montre
Le défi n’est pas si simple. Il faut chiner vite. Bien. Et face à nous, les pros ne perdent pas de temps. Diane et Johan dégottent déjà un vase Vallauris sublime.
Nous, on commence par repérer un marchand du Sud. Sympa, mais rien d’intéressant pour le défi. On papote un peu. Puis on repart.
Un peu plus loin, on croise Caroline et Stéphane. Échange de piques bon enfant. Rires. Caméras braquées. Un moment complice.
Puis vient notre premier achat : un éclaté de moteur. Un ancien support de formation pour mécanos. Le prix dépasse le budget. Une bonne négociation et la présence des caméras nous donnent un léger avantage. Le vendeur accepte de nous le vendre à un bon prix.
Presque à la fin du chrono, on repère une lampe art déco. Pied en fer forgé, globe en verre signé Muller. Un vrai bijou. On fonce.
L’expertise en direct
Retour sur le plateau. Nos objets sont présentés aux experts. Leurs analyses sont précises. Pointues. Ils estiment nos trouvailles au-dessus de notre prix d’achat.
Bonne nouvelle. Nos acquisitions prennent la route de Lyon. Là-bas, elles seront mises aux enchères. Objectif : générer un maximum de bénéfice.

Deuxième round : Les Puces du Canal à Lyon
Une semaine plus tard, nouvelle étape. Cette fois, à Lyon.
On retrouve l’équipe. Même ambiance conviviale. Même excitation.
Les nouvelles consignes tombent :
- Pas de budget limite
- Trouver un objet du XVIIe siècle
- Dénicher une sculpture
Plus corsé. Plus pointu. Mais aussi plus excitant.
Deuxième round : Les Puces du Canal à Lyon
Les Puces du Canal, c’est un lieu à part. Une ambiance, une bulle hors du temps. Si vous aimez les objets anciens, c’est un passage obligé.
On entre dans la course. Radar activé. On balaie chaque allée.
Premier arrêt : une marchande spécialisée dans le XVIIe. Elle sort une petite boîte à jeux. Magnifique. Authentique. Mais on hésite. On veut comparer.
Erreur fatale.
Le duo Stéphane VHD Caroline Margeridon, en chasse, passe juste après. Ils ne tergiversent pas. Et achète, en confirmant la règle: Si un objet te plait ne le repose pas
Rebondir, toujours
Pas le temps de regretter. On file chez une marchande de pendules. On trouve une pièce superbe. Bronze, mouvement d’époque. Négociation rapide. Affaire conclue.
Le XVIIe est dans la poche. Reste la sculpture.
Quelques stands plus loin, on tombe sur un ensemble en pierre. Des anges musiciens, issus d’un ancien parc. Insolite. Poétique. On embarque.
Le moment de vérité
Retour au plateau. Les objets sont exposés sous les projecteurs. Les acheteurs sont là : Paul, Aurore, Anne-Catherine, Arnaud. L’ambiance monte d’un cran.
Chaque catégorie d’objet passera à l’estimation. Puis aux enchères.
Pour nous, c’est l’éclaté de moteur qui est retenu. Le XVIIe ? La boîte à jeux de Caroline et Stéphane. Un choix évident.

L’épreuve des enchères
On monte sur scène. À deux voix, on présente notre objet. Virginie et moi, en tandem. Comme sur les vide-greniers. On se complète bien. Les arguments fusent.
Aurore surenchérit. L’enchère monte. Jusqu’à huit fois notre mise. Une très belle vente. Et un vrai frisson.
Quant à la boîte à jeux, elle affole les acheteurs. Duel tendu. Regards. Silences. Suspense.
C’est Paul qui l’emporte. Résultat : Caroline et Stéphane gagnent le duel.C’est mérité.
Et après l’émission ?
Notre pendule, elle, trouve preneuse lors d’un autre tournage. Une autre participation à affaire conclue, dans quotidienne cette fois. Vendue à Caroline Pons.
Et la lampe art déco ? Elle ne s’est pas vendue. Tant mieux. Elle trône désormais sur la coiffeuse de Virginie. Un souvenir lumineux de cette aventure.

Ce qu’on retient de l’expérience
Participer à Affaire conclue, c’est intense. Drôle. Touchant.
Ce n’est pas juste une émission. C’est une immersion. Dans un monde de passionnés. De belles histoires. De regards complices.
On y croise des pros bienveillants. Des techniciens investis. Des objets qui racontent.
On en ressort fatigué. Mais grandi.
Et, surtout, avec une furieuse envie de recommencer
Vous aussi, vous rêvez de participer ?
Si l’expérience vous tente, foncez. Préparez votre plus bel objet Soyez vous-même. Montrez votre passion.
Et, qui sait, peut-être qu’un jour, ce sera vous, sous les projecteurs d’ Affaire conclue.